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Utbildnings- och kultursociologi
Sociology of Education and Culture at Uppsala University
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Stratégies transnationales dans l’enseignement supérieur
Les relations de la Suède avec la France et les États-Unis 1919–2009
Quatre études
La première étude se veut d’analyser le comportement des étudiants suédois
vis-à-vis de l’étranger. SEC (Sociologie de l’Éducation et de la Culture) a
commandé auprès de SCB (Bureau Central de Statistiques) une base de données sur
tous les étudiants à l’université en Suède et sur tous les étudiants suédois qui
ont fait ses études à l’étranger avec un emprunt d’étudiant entre 1991 et 2005 (voir
ci-dessous pour des informations supplémentaires). Trois types d’études sont
prévus:
D’abord, une analyse large des flux globaux des étudiants semble nécessaire pour
comprendre le champ de forces dans lequel agissent les étudiants. Cette étude
sera basée sur des statistiques venant de l’OCED, de l’UNESCO et de diverses
institutions nationales. Ces statistiques donneront des informations à la fois
sur les étudiants suédois et sur les étudiants internationaux. Nous visons par
ce procédé d’étudier les flux entre pays, les structures nationales et la place
des étudiants internationaux dans ces structures. À travers ces analyses, les
relations entre les pays seront mises à jour et on pourra déceler les grands
importateurs et exportateurs d’étudiants et d’éducation. Une étude de ce type ne
pourra devenir trop détaillée mais nous pensons qu’il est d’une grande
importance de comprendre les grandes tendances et les structures globales. Nous
nous intéresserons particulièrement aux États-Unis et à la France. Les
États-Unis nous intéressent parce que ce pays occupe une position dominante sur
le marché transnational d’éducation tandis que la France est traditionnellement
un pays important d’éducation surtout dans certaines régions comme l’Afrique du
Nord ou dans des disciplines comme la littérature et la philosophie; des
disciplines qui maintenant ont perdu une partie de leur prédominance dans la
concurrence internationale.[1] Pour la France et les États-Unis, des études
spéciales seront faites. Il y a, par exemple, des indications d’un recrutement
d’étudiants étrangers aux Grandes Écoles qui pourraient faire l’objet de plus
d’analyses et être comparées aux institutions d’élite anglaises et américaines.
En ce qui concerne les étudiants suédois, notre but est d’étudier les flux qui
vont de Suède à l’étranger. Nous savons déjà que les États-Unis occupent une
place dominante pour les étudiants suédois, mais que cette position perd de son
influence vis-à-vis d’autres pays et aires géographiques.[2] Est-ce que les
États-Unis perdent sur tous les fronts ou est-ce que c’est seulement dans des
domaines spécifiques que le retard est constaté tandis que d’autres disciplines
gagne du terrain? Et il est non moins important d’étudier comment les groupes
sociaux se répartissent dans différents pays, aires géographique et matières.
Existe-t-il des stratifications sociales dans le recrutement pour les différents
pays et matières et est-ce qu’elles diffèrent dans le contexte suédois?
Étant donné que la base de données de CSN contient des informations sur les
écoles où étudient les élèves suédois il est rendu possible d’étudier comment
des groupes sociaux se répartissent parmi les différents types d’écoles. Ceci
est d’un grand intérêt puisque les différences entre écoles sont beaucoup plus
grandes à l’étranger qu’en Suède. Prenons par exemple l’énorme marché
d’éducation américain avec, d’un côté, des universités de renommée
internationale comme Harvard, Yale et Berkeley et, de l’autre, une pléthore de
community colleges et de petits collèges privés qui obtiendraient difficilement
le statut universitaire en Suède. Ou prenons le système bipartite français où
les Grandes Écoles, avec ses ressources et ses étudiants rigoureusement
sélectionnés, prennent une direction tout à fait autre que les universités qui
deviennent de plus en plus des usines d’éducation avec des fonds en constante
diminution.
L’analyse de correspondance sera un outil clé dans plusieurs études.
L’étude se concentre sur les ressources nationales et transnationales que
possèdent les étudiants quand ils suivent les formations de prestige. La base
empirique est fournie par une enquête effectuée par SEC durant les années
2004-2008 surtout dans la région Stockholm-Uppsala.[3] Parmi les formations on
retrouve plusieurs des plus dominantes dans le champ universitaire (voir
ci-dessous).
L’idée de l’étude est de déterminer les ressources détenues par les étudiants.
Nous nous concentrons sur les ressources nationales et transnationales. Dans la
catégorie ressources transnationales nous mettons les compétences linguistiques,
les expériences acquises dans des voyages, dans le travail et dans les études à
l’étranger. Nous trouvons primordiales les différences, d’une part, à
l’intérieur des groupes d’étudiants (quelles sont par exemple les différences
entre étudiants en économie à Handelshögskolan et est-ce qu’on peut détecter des
structures dans les relations entre les perspectives d’avenir et les ressources
qu’ils possèdent ?), d’autres part, entre les groupes d’étudiants (est-ce que
ceux qui sont inscrits à Handelshögskolan ont plus de capital que ceux qui
étudient la médicine à Karolinska institutet, ou est-ce que le capital est d’une
autre nature?). Autrement dit, existe-t-il une multitude de modèles pour
expliquer les investissements « internationaux » et s’engage-t-il une lutte
autour de la définition de la signification de ressources « internationales ».
Aussi dans cette enquête l’analyse de correspondance sera un outil clé pour
répertorier les ressources des étudiants. L’étude partielle va aussi comporter
une série d’interviews avec des étudiants.
Jusqu’en 1989 il était difficile d’obtenir un emprunt pour faire des études à
l’étranger. Pourtant, il n’était pas rare de voir des suédois faire des études à
l’étranger financés par des organisations comme Svenska-Amerika Stiftelsen (La
Fondation Suéco-Américaine), la Commission Fulbright ou par l’Institut Suédois.
Ces organisations ont largement contribué à ouvrir des portes vers l’ouest. Ce
type de d’organisation et son importance pour l’internationalisation de
l’éducation supérieure ont été étudiés dans d’autres pays,[4] mais pour la
situation en Suède il existe peu d’études.[5]
L’éducation américaine occupe une place dominante sur le marché d’éducation
supérieure au vingtième siècle. Pour les suédois aussi les États-Unis sont la
destination de préférence. Dans l’étude partielle nous faisons une analyse
historique des relations académiques entre la Suède et les États-Unis centrée
sur le volume, les causes et les effets.[6] Le système d’éducation américain a
reçu beaucoup d’attention en tant que source d’inspiration et exemple à suivre à
partir de 1850 quand le pédagogue réformateur P. A. Silgeström a fait un voyage
en Amérique. Après la fin de la première guerre mondiale, les universités
américaines ont graduellement pris de l’ampleur en tant que destination pour les
étudiants et les chercheurs suédois. La migration d’étudiants suédois
s’accroissait considérablement au cours des décennies après la seconde guerre
mondiale et a atteint son plus haut niveau dans les années 1990. On voit cette
tendance s’affaiblir dans les années 2000.
Dans notre étude nous avons posé les questions suivantes:
1. Comment l’ampleur de la migration académique allant de Suède aux États-Unis
a-t-elle évolué au cours du 19ème siècle? Nous nous concentrons sur le volume,
les niveaux de l’enseignement (niveau licence et master, niveau doctorat et
post-doc.) et le contenu des matières.
2. Quelles en sont les causes? Ici nous voulons savoir pourquoi les États-Unis
se sont établis comme un pays d’accueil si apprécié et comment on peut expliquer
les variations dans les formulations des programmes.
3. Quels sont les effets sur la Suède? Comment se sont développées les carrières
ultérieures des voyageurs en Amérique? Quel a été le rôle de l’expérience
américaine?
4. Y a-t-il des fluctuations dans les relations entre programmes et choix de
carrière? Nous accordons aussi de l’importance aux instances où les suédois sont
restés aux États-Unis et aux circonstances qui les ont conduits à ce choix.
L’aspect historique est primordial pour l’étude partielle ce qui rend d’autant
plus intéressants les changements et les fluctuations dans les relations entre
la vie académique en Suède et la réalité américaine.
Deux institutions ont joué un rôle essentiel pour faciliter la migration entre
les deux pays : Svenska-Amerika Stiftelsen (la Fondation Suéco-Américaine) et la
Commission Fulbright fondées en 1919 et 1952 respectivement. Des matériaux
d’archives des deux institutions sont des sources de première importance pour
l’analyse ainsi que des informations venant des archives de l’Institut Suédois.
Une étude parallèle sera faite de l’organisation l’Alliance Française (AF).
Fondée en 1883, elle était initialement nommée l’Association Nationale pour la
Propagation de la Langue Française dans les Colonies et à l’Étranger.
Aujourd’hui l’AF constitue un réseau de plus de 1000 associations dans 130 pays
et l’organisation a pour objectif le renforcement de la position de la langue
française et le soutien à la propagation de la culture française à l’étranger.
Les associations du réseau sont soumises aux lois des pays où elles opèrent mais
sont en même temps rattachées au Ministère des Affaires Étrangères et au
Ministère de l’Éducation. Ces ministères envoient par le monde entier du
personnel pour occuper les postes élevés dans l’AF. L’analyse des fonctionnaires
français dans l’AF prend pour objectif d’étudier les investissements spécifiques
transnationaux qui sont faits par des fractions culturelles de la classe
moyenne. Ces stratégies peuvent être mesurées à celles développées par les
fractions économiques.[7]
Les groupes culturels dans l’AF change radicalement de statut. Le professeur de
collège dans une petite ville en France devient quelqu’un qui représente l’État
français à l’étranger. Mais cette promotion ne repose pas sur une base solide.
Elle n’a pour résultat aucun changement réel de position dans l’administration
de l’État et les conditions de travail dépendent en large mesure des capacités
de négociation des individus. Notre étude permettra donc de voir dans le service
à l’étranger dans l’AF une stratégie de mobilité sociale par l’acquisition de
ressources culturelles par les groupes qui justement vivent de ces ressources.
La question est de savoir ce que la nomination à ce genre de poste international
puisse apporter aux groupes affectés à l’étranger en termes de ressources
symboliques et de types de capital. Nous utiliserons des données statistiques
qui traitent du personnel dans l’AF, des interviews avec des fonctionnaires
revenus en France et aussi d’une étude ethnographique de fonctionnaires dans
l’AF stationnés au Mexique.
L’automne 2005 s’engageait une polémique dans la section culture de Dagens
Nyheter (grand journal suédois) sur l’état de la recherche dans les sciences
humaines. Aux mots-clés « globalisation » et « internationalisation »
s’opposaient presque d’une manière absolue le national au sens vieux chauvinisme
provincial comme dans l’expression « gammal svenskhet » (« patriotisme
démodé »). Les prises de position suivaient d’assez près les investissements
transnationaux spécifiques faits par les auteurs eux-mêmes. C’est-à-dire que
dans le débat sur la globalisation et les sciences humaines la valeur des
investissements transnationaux est en jeu à la fois dans les points de vue
exprimés et dans l’autorité reconnue à celui qui les exprime. Il était aussi
frappant de voir les critiques littéraires endosser le rôle de représentants de
toutes les sciences humaines. Le débat de l’automne 2005 semble indiquer un lien
étroit entre le rôle des critiques littéraires dans les sciences humaines et la
lutte pour la valeur du capital de l’expérience d’éducation transnationale.
Nous proposons une étude partielle qui examine empiriquement l’importance des
expériences d’éducation, en particulier celles obtenues au cours de séjours à
des établissements universitaires américains et français, mais aussi les
implications de ces expériences pour la constitution d’un champ national de
recherches en littérature et de critique littéraire en Suède.[8] L’étude sera un
travail prosopographique sur les agents dans le champ de critique littéraire de
1980 à 2000.[9] Nous nous concentrons sur les savants dans le domaine littéraire
qui ont passé un semestre ou plus dans un établissement universitaire à
l’étranger. Ceux, plus nombreux, qui ont fait des études en Suède sont inclus
pour permettre une comparaison entre positions et trajets dans le champ.[10]
À part l’analyse comparative de positions et trajets l’étude partielle va
comporter des observations sur les prises de position des critiques littéraires.
Une source principale de l’étude sera les thèses de doctorat avec leur préfaces,
leur ”remerciements” et leur références. Est-ce que le chercheur apporte de
nouveaux espaces de citation à la recherche suédoise? Connaissent-ils une
diffusion parmi d’autres chercheurs?
Nous posons donc des questions, d’une part sur le contenu de la recherche,
d’autre part, sur les conditions dans lesquelles sont reçu le nouveau capital
par des individus et par des institutions. Comment est valorisée l’expérience à
l’étranger quand l’étudiant rentre en Suède? Est-ce que même des facultés
entières sont remaniées à la suite d’un échange avec l’étranger? Les
investissements à l’étranger offrent-ils une possibilité pour l’étudiant de
mieux se positionner en Suède ou mènent-ils à une carrière en recherches
littéraires sur le marché transnational? Présentent ces échanges un danger pour
la tradition nationale en recherches littéraires? On peut à ce sujet se demander
à quel point la critique littéraire est « suédoise » en Suède. Peut-on parler
d’un champ de critique littéraire autonome ou s’agit-il d’un champ international
plus large?[11]
Cette investigation prendra pour base des statistiques recueillies dans le
cadre d’un travail de thèse sur la genèse des droits de l’homme et sur les
transformations des États européens après la deuxième guerre mondiale.(12) Nous
nous baserons également sur des données offertes par un projet en cours sur le
statut des droits de l’homme en Europe. Nous voulons analyser la signification
des investissements dans la recherche dans l’éducation supérieure pour la
structuration et la « stabilisation » d’un champ transnational en mettant
l’accent sur les pays nordiques (la Suède, le Danemark et la Norvège), la France
et la Grande-Bretagne. Nous considérons ces pays intéressants à étudier de
plus près puisque l’établissement de centres spécialisés dans les droits de
l’homme est fortement lié à des campagnes d’information dans le domaine de
l’éducation. En Scandinavie, on trouve par exemple Danish Centre for Human
Rights, Raoul Wallenebrg Institute of Human Rights and Humanitarian Law à
l’Université de Lund et Norwegian Human Rights Institute. Ces établissents sont
significatifs pour la consolidation du champ des droits de l’homme.
Les relations entre ces centres et le champ des droits de l’homme méritent
l’attention. En juxtaposant les informations existantes aves des données sur
l’histoire des institutions, sur les étudiants, sur les professeurs et les
chercheurs nous établissons une nouvelle base de données. Cette base de données
pourra ensuite être analysée en fonction des similitudes avec des données sur
des personnes importantes dans le champ des droits de l’homme. Cela rend
possible une étude des relations entre ceux qui sont passés par ces
institutions-clés et ceux qui sont actifs dans le champ. On peut ensuite faire
une estimation des ressources en éducation et recherche et les comparer avec
d’autres formes de capital comme le capital social, les ressources économiques,
les investissements professionnels etc. L’investigation utilise l’analyse
qualitative et l’analyse quantitative : des interviews et des matériaux
d’archive complètent les analyses statistiques.
[1] Yves Dezalay et Bryan Garth constatent que les élites nationales dans les
pays d’Amérique du Sud ont abandonné les études en droit au Portugal, en
Espagne, en France et en Allemagne en faveur d’études à des universités
américaines et de diplômes MBA. Y. Dezalay & B.G. Garth, The
Internationalization of Palace Wars. Lawyers, Economists and the Contest to
Transform Latin American States, University of Chicago Press, Chicago 2002.
Pour les élites nationales de pays dominés, les investissements d’éducation
transnationaux ont toujours représenté une stratégie
de prédilection, F. Poupeau, « Sur deux formes de capital international. Les
”élites de la globalisation” en Bolivie », pp 126-133 dans Actes de la
recherche en sciences sociales, 151-152, mars 2004.
[2] Pendant l’année universitaire 2004/2005 il y a avait, selon des statistiques
américaines, un peu plus de 3000 étudiants suédois à des établissements
universitaires américains, 70% au niveau licence et master, 20 % au niveau
doctorat et 10% qui suivaient d’autres formations. À ceux-ci il faut ajouter à
peu près 700 chercheurs suédois. Le nombre d’étudiants a diminué après le 11
septembre 2001. Selon CSN (Centre National de Prêts d’Études) il y avait à peu
près 6000 étudiants suédois aux États-Unis en 1999/2000. En cinq ans le nombre a
donc diminué par la moitié. Parmi les pays qui gagnent en popularité on peut
mentionner le Danemark, l’Espagne et l’Australie.
[3] Voir survey-a.htm. L’enquête longue de
24 pages aborde plusieurs sujets. Entre autres l’origine sociale, les
investissements antérieurs au niveau de lycée et d’université, les activités de
loisir, les attitudes envers les études, les perspectives d’avenir, les
préférences culturelles.
[4] Voir p.ex. G. Gemelli, « Les écoles de gestion en France et les fondations
américaines (1930-1975). Un modèle d’appropriation créative et ses tournants
historiques », pp. 11-28 dans Entreprises et histoire, numéro 14-15
« Former des gestionnaires » 1997 ; G.S. Ghellab, La transformation du
système d’enseignement Italien. La diffusion des business schools,
L’Harmattan, Paris 1997.
[5] Une des exceptions est D. Blank, Sverige-Amerika Stiftelsen. De första
sjuttio åren 1919-1989, Sverige-Amerika Stiftelsen, Stockholm 1989
[6] F. Scott, The American Experience of Swedish Students. Retrospect and
Aftermath, University of Minnesota Press, Minneapolis, 1956 ; D. Blank,
”The impact of the American Academy in Sweden”, pp. 80-93 dans R. Lundén & E.
Åsard, (eds), Networks of Americanization. Aspects of the American Influence
in Sweden, Acta Universitatis Upsaliensis, Uppsala, 1992.
[7] Voir A.C. Wagner, Les nouvelles élites de la mondialisation. Une
immigration dorée en France, P.U.F., Paris 1998
[8] L’appartenance à un champ se définit par la production sur ce marché, cela
en forme de thèse de doctorat, monographie ou collection d’articles dans le
domaine de la critique littéraire ou par des contributions régulières sur la
littérature publiées dans des revues littéraires ou/et dans les sections culture
dans les grands quotidiens.
[9] Pour l’utilisation de méthodes prosopographiques dans l’analyse du champ
littéraire suédois, voir D. Vandenhaute, Om inträdet i världen.
Lyrikdebutanter i 1970-talets svenska litterära fält, Gidlunds, Hedemora
2004.
[10] Les trajets qui ont lieu dans le monde universitaire deviennent
relativement facile à décrire en forme de postes ou titres à différentes
universités tandis que d’autres classifications sont utilisées pour décrire, par
exemple, les pigistes dans le journalisme. Des paramètres importants dans le
monde académique sont les postes d’assistants de recherche et l’éventuel
financement externe. À l’extérieur de l’université nous nous intéressons surtout
aux lieux de publication.
[11] Bourdieu répond par le négatif à la question s’il existe en Belgique une
littérature francophone indépendante ; celle-ci ferait partie du champ
littéraire français, P. Bourdieu, « Existe-t-il une littérature Belge ? Limites
d’un champ et frontières politiques », pp. 3-6 dans Études de lettres,
no 4, oct-déc. 1985. Il est évident que certaines parties de l’académie sont
plus ouvertes à l’internationalisation que d’autres. A. Göransson & I. Lidegran,
”En gränslös akademi”, pp. 259-284 dans A. Göransson (red), Makten och
mångfalden. Eliter och etnicitet i Sverige. Justitiedepartementet, Ds
2005:12, Stockholm 2005.
[12] M. Madsen, L’Émergence d’un champ des droits de l’homme dans les pays
européens : enjeux professionnels et stratégies d’État au carrefour du droit et
de la politique (France, Grande-Bretagne et pays scandinaves, 1945-2000), Thèse
de doctorat, École des hautes études en sciences sociales, 2005.
Traduction Göran Dahlgren
©-2008. SEC/UPPSALA UNIVERSITET, Box 2136, 750 02 Uppsala
Uppdaterad | Updated: 2008-09-18
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